dimanche 11 février 2018

Rime


Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas fais de test d'un jeu-vidéo. J'ai donc terminé ce Rime en 2 soirs seulement, alors perle indé ou ratage total ? Voici mon avis :)



2017 fut une très bonne année vidéo-ludique mais je me rends compte que je n'ai fais aucun test sur mon blog alors que pourtant j'ai joué à pas loin d'une vingtaine de jeux sur mes 3 supports (PS4 pro, Xbox 1 et Switch), juste pour info mon GOTY est un jeu qui n'a pas vraiment déchaîné les foules comme un Zelda ou un Horizon (bien que j'ai aimé ces deux là) mais PREY du studio Français Arkane, un FPS juste géniallissime dont j'ai même décroché le trophée platine seulement réussi par 0.6% des joueurs, c'est dire si j'ai aimé ce jeu, il est trop tard pour en proposer un test mais voilà qui est dit.

Intéressons nous maintenant à ce RIME donc. Sorti en mai 2017 j'avais été tenté de le prendre car je suis fan de ce genre de jeux onirique avec un gameplay à priori très simple. Mais il a subit beaucoup de critiques notamment technique à l'époque et du coup j'en avais fait l'impasse. Etant abonné au PS+ j'ai été surpris de le voir proposé dans la sélection de jeu offert ce mois ci, donc j'ai sauté dessus et démarré dans la foulée.


Alors c'est quoi le sujet ici ? Et bien nous sommes un petit garçon qui échoue sur une île déserte, on ne sait pas comment ni pourquoi et sans aucune aide à l'écran il faut se diriger sur cette île. On ne sait pas trop où aller ni quoi faire mais j'ai tout de suite adoré cette liberté de mouvement. J'avais lu que c'était un jeu à énigmes, et logiquement je ne suis pas vraiment fan de ce genre car je n'aime pas me triturer les méninges pour avancer dans un jeu. J'ai très vite compris comment passer la première zone et plus j'avançais plus je sentais que j'étais en face d'un jeu qui allait me marquer.

Premièrement j'ai trouvé le jeu très joli graphiquement, le moteur du jeu est sympa avec un cycle jour-nuit de plus bel effet, et surtout ce qui m'a très vite marqué ce sont les musiques de David Garcia Diaz, dès les premières mélodies j'ai été halluciné et très vite les larmes sont arrivés lors de la grosse première envolée lyrique. Vous le savez je suis un très grand sensible quand il s'agit de musique, que ce soit en vrai, au cinéma et donc aussi dans le jeu vidéo.

Le jeu se déroule en 5 chapitres, et chaque chapitre possède sa propre identité visuelle et ses propres énigmes. Au début on ne comprends pas trop l'histoire, qu'es ce que ce garçon fait ici ? Qui est l'ombre habillée de rouge que l'on voit parfois au loin ? Pourquoi ce renard si mignon veut nous aider ? J'étais habité par ces questions et au fur et à mesure de la progression j'y ai trouvé les réponses attendues.


J'ai terminé le jeu en une dizaine d'heures environ et je n'ai jamais été vraiment frustré par la difficulté des énigmes ni même utilisé de guide sur internet, c'est donc dire que la difficulté est plutôt simple mais j'ai toujours trouvé les énigmes bien pensées puisqu'elles ne sont pas posées comme ça par hasard, non, elles ont toutes une raison d'être, soit pour ouvrir une certaine zone, soit pour décrocher un des nombreux collectibles.

Je ne veux évidement pas spoiler ici mais l'histoire est belle, la fin m'a mis une belle claque et je n'ai pu retenir mes larmes, oui moi le grand sensible (décidément ces derniers jours ont été difficiles pour mes émotions entre le cinéma, le jeu vidéo ou le sport, mais ce sont des moments tellement agréables).

Le gameplay est vraiment simple, pousser des caisses, escalader des murs, ouvrir des portes, et j'ai vraiment aimé car je ne me suis pas pris la tête. J'ai juste été transporté par les graphismes, la musique et l'histoire.


Clairement cela m'a fais pensé à d'illustres jeux indés que j'ai adoré comme ICO, Brothers a tale of two sons, Journey...des jeux sans paroles, sans blabla, à peine dirigé par l'IA, un croisement atypique entre le cinéma et le jeu vidéo, voilà pourquoi j'ai adoré ces expériences vidéoludiques.

Donc vous l'avez bien compris j'ai adoré ce RIME du début à la toute fin. Je suis même en train de le refaire avec un guide histoire de choper tous les collectibles et de décrocher le sacro-saint trophée platine. Graphiquement mignon et enchanteur, une musique à tomber par terre (la meilleure de tous les jeux de ces dernières années ? C'est bien possible), une ambiance enfantine et des énigmes vraiment bien pensées, et qui débouche sur une fin totalement inattendue et pleine d'émotions.

Pour moi c'est même plus que du jeu vidéo, car si regarde les qualités et les défauts du soft à proprement parlé, il y a des choses à redire, mais comme vous le savez, dans ma vie je fonctionne à l'affect, à l'émotion, et là j'ai été plus que servi, j'ai été transporté par les qualités oniriques de ce jeu et il restera dans ma mémoire à vie, et dire que j'ai failli ne jamais le faire à cause de trop nombreuses critiques négatives. Du reste pour en revenir aux défauts ils sont infiniment peu nombreux pour moi, tout est dans la technique, des angles de caméra parfois chiants, Enu (c'est le prénom du garçon) qui ne peut pas vraiment aller partout et surtout j'aurai aimé qu'il dure beaucoup plus longtemps. Ah oui et le renard qui a un son de chien, parfois c'est frustrant. Mais bon je fais la fine bouche car le reste est juste énormissime donc merci a Tequila Works :)

Les graphismes : 9

Le scénario : 8

Le gameplay : 8

Les émotions ressenties : 10

Ma note finale : 9.5


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